lundi 1 octobre 2012

Première semaine à l'INAMHI, Papallacta, et vélo...



Salut à tous !

Me voilà maintenant depuis 10 jours en Equateur, et je m’y sens chaque jour de mieux en mieux !


Ma première semaine de boulot

            La première semaine à l’INAMHI est passée très vite ! J’ai consacré la moitié de mon temps à faire de la bibliographie pour en savoir plus sur l’étude des glaciers, et l’autre moitié à faire une première interprétation de données météorologiques.
               
Vous vous dites, à quoi ça peut bien ressembler ?
Eh bien, par exemple pour cette fois, j’avais à interpréter les données du disdromètre (un appareil servant à connaître la phase des précipitations : solide pour la neige, liquide pour la pluie ou la bruine…), et ensuite je devais les corréler avec les autres données de la station météorologique, située au même endroit, dans la partie basse du glacier.
         L’objectif est de savoir de quelle phase sont les précipitations qui tombent dans la partie basse du glacier, et quelles sont pour chaque phase, les conditions de température, humidité, rayonnement solaire… Tout cela pour connaître un peu plus les mécanismes de fonctionnement du glacier !
       Vous vous direz peut-être que ça n’a pas grand-chose d’intéressant, mais la problématique me passionne tellement que j’arrive très facilement à me plaire en faisant ça !

        Et comme ce Mercredi on part sur le glacier, vous en saurez un peu plus sur le sujet la semaine prochaine si ça vous intéresse, avec peut-être de belles photos si les nuages ne sont pas trop bas !



Virée à Papallacta Samedi !

          Samedi, avec 4 collègues du bureau (on est 12 dans le même bureau quand tout le monde est là) et 3 de leurs amis, on est parti aux eaux thermales de Papallacta, à 50 kms à vol d’oiseau à l’Est de Quito, donc côté Amazonie !
          Je m’attendais à un site plus naturel, mais ce sont en fait des piscines aménagées, cependant isolé dans une vallée à la forêt déjà assez dense. Et bien que ce ne soit pas mon genre d’activité préféré, il faut quand même reconnaître que c’est incroyablement reposant et agréable d’être allongé dans une eau à 35°C au milieu des montagnes !
         Par contre j’ai encore beaucoup de progrès à faire en espagnol, car quand je suis dans un groupe d’amis qui parlent vite, je comprends quasiment rien du tout !!!

Anecdote de la sortie :
          Prérequis : le site est assez touristique quand même !
        Alors que j’étais dans les douches avant d’entrer dans les bassins, 2 françaises se demandent si les douches sont mixtes ou pas, bien sûr je leur réponds en français, et là toutes surprises de rencontrer un français, elles me demandent de quelle région je suis, « Picardie » je réponds, et surprise « Nous aussi ! ». Ils étaient apparemment un groupe de 20 personnes à venir d’Amiens !!! Je ne m’attendais pas à rencontrer des personnes habitant à 20 kms de la maison, tout cela dans un coin certes touristique, mais paumé d’Equateur ! Moi qui ne suis qu’avec des équatoriens depuis mon arrivée, elles étaient les premières personnes étrangères que je rencontrais depuis une semaine !

Petite photo de l’endroit, avec au premier plan les personnes avec qui j’y étais


Vélo et incroyable JUAN !!!

        Juan, qui la semaine dernière m’avait permis de trouver mon logement, et qui s’était arrangé le weekend dernier pour que son frère m’amène un vélo, pour qu’on fasse une balade en ville sans même savoir que j’étais passionné de vélo, a fait encore plus fort cette semaine !
         Vendredi, il m’a amené dans un magasin de vélo où il semble être comme chez lui, pour me faire essayer un autre de ses 5 vélos, qui serait plus à ma taille ! A ma plus grande surprise, c’était en fait pour me le prêter, notamment pour la balade du Dimanche.
         Le Dimanche avec 2 autres de ses amis cyclistes, on a été en ville pour voir la compétition de descente urbaine en vélo, sport qui semble être très en vogue en Equateur ! Et entre sauts de plus de dix de mètres de long, et descentes de marches à fond, c’est assez impressionnant !

Vélo au milieu des marches sur le parcours de la compétition

Et ensuite nous avons continué notre ballade cette fois-ci jusqu’au nord de la cyclo paseo, très sympa aussi ! Et au retour, il m’a proposé que je lui donne des cours de français, et qu’en échange… il me donne le vélo qu’il m’a prêté jusqu’alors !!!!!! Bien sûr je lui ai demandé de répéter pour savoir si j’avais bien compris, mais oui c’est bien ça !

Donc à partir de la semaine prochaine, on fera normalement des cours 3 fois par semaine, je n’ai plus qu’à réviser mes groupes de verbes, COI et autres conjonctions de coordinations, et puis c’est parti !

En haut, un bout de la ville vu depuis le centre, et en bas la cyclo paseo vue depuis le nord
   


Anecdotes Transport en Equateur :

        Chaque semaine tant que j’aurai des choses à dire, je vous donnerai quelques anecdotes sur la vie là-bas, et pour commencer, les transports !

  • En moyenne, la circulation et les gens sont plus dangereux qu’en France, le tout dans une circulation dense en ville ; 
  • En campagne, du peu que j’en ai vu, la circulation est plus calme, même si les bus n’hésitent pas à doubler dès qu’il y a une petite ligne droite ! 
  • Pour se déplacer, il y a le choix entre le bus, très économique (0,20), mais véritable épreuve sportive pour rester debout si l’on n’a pas de place assise ; les beaux taxis jaunes, très utilisés (ils représentent plus d’une voiture sur 10), mais forcément plus chers (3€ environ) ; la voiture, dont la moitié sont des 4x4, et dont quelques-unes sont de marque française ; le vélo, très peu utilisé à part le dimanche pour la cyclo paseo ; et à pied, moyen beaucoup utilisé !
  • Pour limiter la circulation, une mesure vise à interdire chaque jour la ville aux voitures, dont les plaques d’immatriculation finissent par 0 ou 1 par exemple pour le Lundi. Et cela de 7h à 9h30, et de 16h à 19h. Ainsi, Luis qui ne peut pas utiliser sa voiture le Lundi, s’arrange avec sa sœur pour lui prendre sa voiture : à voir, si tout le monde fait comme ça, si la mesure est vraiment efficace !
  • La ville étant grande et à forte circulation, et la campagne montagnarde, pour faire 65kms de route jusqu’à Papallacta, il faut compter au moins 1h30 !

J’espère que tout va bien pour vous tous ! A la semaine prochaine !!!
Aurélien


PS : si les photos vous apparaissent floues (voir pas du tout), revenez les voir un peu plus tard, Marine se charge de cette difficile tache ! Merci à elle !!!



La photo "j’me la raconte"

Cette semaine, photo avec 2 amies devant la laguna Papallacta, sur la route vers les eaux thermales

2 commentaires:

  1. Tu as l'air de le faire quand même assez facilo, c'est limite frustrant =)

    En tout cas ça à l'air cool, ton enthousiasme se ressent vraiment dans ton écriture et ça fait plaisir.

    Je suis content que ça te passionne, et que tout ça te rende heureux. Même si je ne m'inquiétais pas trop pour toi !

    J'essaierai de venir tous les lundi sur ton blog, alors ne prend pas de retard dans l'écriture de tes articles =)

    Adios,

    Marcel Diego des marais asséchés de la côté ouest rouge primaire tendance rose cochon comme un bonbon de la Vega

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  2. Tu vas commencer par mettre moins de gaz et tu cours meme pas aussi vite que lui de toute et encore plus quand tu n'entends pas le départ!(vieux souvenir, "oui mais elle a pas dit")

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