dimanche 17 mars 2013

Achupallas - Ingapirca, et nourriture !




Salut à tous,

Voilà un second post cette semaine ! Pour ceux qui n’ont pas vu le précédent, j’ai mis un post ce jeudi. Et pour ceux qui n’avaient pas vu les photos en entier, elles y sont désormais !
Dans ce post, je vous raconte mon weekend dernier à Achupallas pour faire une balade jusqu’à Ingapirca, puis quelques infos/anecdotes sur la nourriture en Equateur.



Nouveau weekend à Achupallas !

 Dès le vendredi après-midi, nous sommes partis en bus à Achupallas avec Roberto et Castillo, un ami de Roberto qui allait être notre guide pour notre balade de 2 jours prévue tous les 3 à partir du samedi matin, et cela après une première soirée bien sympa !


Barbecue du vendredi soir !
                Le soir de notre arrivée, nous avons été à un barbecue chez un voisin, pour fêter à une quinzaine de mecs (bravo pour la journée de la femme !), à la fois le futur mariage d’un jeune et le départ à Madrid pour un mois d’un autre. L’ambiance était vraiment très sympa, très conviviale, et c’était marrant de revoir certaines personnes de Achupallas que j’avais vu lors de mon premier passage et que je ne m’attendais pas à retrouver un jour.
                Je me suis aussi senti privilégié d’être accueilli si facilement, dans une soirée qui a aussi été marquée par un moment de discours entre rigolades et messages plus sérieux. Ainsi, les deux personnes fêtées ont pu remercier l’organisation de cette soirée, et notamment le futur marié a dit qu’il n’oublierait jamais cette soirée, le « maitre de cérémonie » improvisé sur le moment a souligné l’importance de se retrouver en amis, tandis que Roberto a signalé l’importance, en ce jour de la femme, de bien ou de mieux se comporter vis-à-vis des femmes.
 
Photo de groupe de la soirée !


Départ compromis ?
                Avec Roberto, nous sommes rentrés vers minuit, alors qu’on devait se lever à 7h pour partir vers 8h. Carlos, le père de Roberto, me dit que l’on ne pourra partir, car notre guide Castillo est « borracho », c’est-à-dire bourré, et ne pourra pas nous accompagner ! Incroyable !
                Je l’imaginais dans son lit et incapable de se lever, en réalité il était prêt, sauf que Carlos avait appris qu’il était rentré bourré du barbecue à 6h du matin, et il lui interdisait donc de partir dans ces conditions pour une balade d’une grande exigence physique ! Ainsi, j’en voulais à la fois à notre guide qui avait était vraiment con et pas sérieux, et à Carlos qui nous empêchait de partir même si Castillo se disait prêt à nous accompagner (même si il faut avouer que ce n’était pas très sérieux !)…
Après ce long débat, où on était tout prêt de ne pas partir, s’est évoquée l’option qu’on parte seulement de partir Roberto et moi au vu de mon envie de partir coûte que coûte, pour finalement que Carlos le père de Roberto qui connait le chemin nous accompagne !


Première journée bien intense !
                Je m’imaginais qu’avec le père de Roberto, qui a 66 ans, on allait se traîner, car il n’a l’allure d’un grand sportif. Mais en fait on a vraiment tracé, moi qui suis plutôt bien entraîné depuis mon arrivée en Equateur, je n’aurai franchement pas pu aller plus vite ! On a donc enchaîné de la marche de 9h30 à 18h30 juste avant le coucher du soleil, avec seulement quelques courtes pauses, et quasiment sans manger ! Je ne comprends pas encore pourquoi les équatoriens mangent beaucoup moins voir presque pas quand ils font de grandes randonnées à la journée !!!

Paysage peu après la sortie d'Achupallas
A la descente
Le ciel se découvre en fin de journée !!!


Bivouac sur le páramo !
Après ces longues heures de marche, nous nous sommes arrêtés plus loin que ce que le programme normal prévoit, pour camper sur le páramo à quasiment 4000 m d’altitude !
Quelque chose qui m’a bien fait marrer, c’est que je portais un gros sac et j’étais super équipé, tandis qu’eux avaient de petits sacs, avec quasiment rien dedans, si bien que Carlos n’avait pas de duvet (et a logiquement passé une très mauvaise nuit !). De même, ils se préoccupaient à peine d’avoir de l’eau, puisque je portais une bouteille d’un peu plus d’1L pour les 3, que l’on remplissait de temps en temps dans les petits torrents. Par contre, quelque chose auquel je n’avais pas pensé, c’était prendre une petite faucille pour pouvoir couper l’herbe du páramo pour se faire des supports plus confortables pour la nuit !!! Eh bien ça, eux, ils avaient prévus !

Un peu avant le coucher de soleil depuis notre lieu de bivouac
Roberto face au coucher de soleil !

Balade connue
                Ce trajet depuis Achupallas jusqu’à Ingapirca correspond à une balade très connue et normalement assez prisée des touristes, et qui se fait normalement à cheval sur 2 jours.
Apparemment, cela faisait bien longtemps qu’un touriste n’avait pas fait ce trajet à pied, qui se fait en 2 voir 3 jours, et avec notre bonne allure nous avons mis à peine plus de 24h, car il nous restait seulement 2h30 de marche le dimanche matin avant d’arriver. On s’est même dit qu’en partant plus tôt le samedi, on aurait pu la faire en 1 jour, ce qui nous aurait soulagé du poids du matériel de camping !


Arrivée de prestige au site d’Ingapirca !
                Et cette balade est notamment connue pour ses 2 jours complètement isolé en pleine nature, mais aussi car elle correspond à l’ancien chemin de l’Inca (donc on voit encore quelques pavés parfois), et ainsi que l’arrivée se fait sur le site archéologique d’Ingapirca, qui correspond au plus gros site Inca conservé en Equateur !
On a donc pu faire la visite des quelques restes de murs de temples, d’habitations, de lieux de stockage de la nourriture, ou découvrir des éléments de la culture Inca, c’était bien intéressant malgré la fatigue !

Le site d'Ingapirca, avec les ruines et sur la colline un peu sur la gauche le temple le mieux conservé
Roberto et Carlos sur les ruines du temple !




La nourriture en Equateur

 Voilà bien longtemps que je n’avais pas fait de section anecdotes ou informations pour vous faire découvrir une composante de l’Equateur ! Il y aurait beaucoup à dire sur l’alimentation ici, je vais essayer d’en résumer au moins quelques points !

  • Tout d’abord, au niveau du rythme des repas, il faut avouer qu’il n’y a pas vraiment de différence avec la France, avec 3 repas aux mêmes horaires que nous, avec le desayuno (petit dej), l’almuerzo (déjeuner), et la merienda (le goûter, mais qui correspond en fait à notre diner). Puis en facultatif, il y a aussi l’équivalent de notre goûter.

  • Au DESAYUNO (petit dej), de ce que j’en ai vu, ca peut être pareil que chez nous (café ou thé, pain-confiture, et un jus de fruits), ou plus souvent avec aussi des aliments sucrés. Par exemple dans mon premier logement j’avais parfois du jambon (ca j’avais du mal !), et désormais j’ai toujours du fromage et 2 œufs le matin, mais ca ne me dérange vraiment pas finalement !

  • A l’ALMUERZO, le menu typique que l’on retrouve à peu près dans tous les restaurants pour environ 3$, ou à la cantine de l’INAMHI, c’est : une soupe, un plat principal, un petit dessert, et un grand verre de jus de fruit pour accompagner.

  • Et pour la MERIENDA, on retrouvera à peu près la même chose que pour l’almuerzo.


Et les spécialités alimentaires sont essentiellement :

  • Tout d’abord, les principales PRODUCTIONS AGRICOLES du pays sont : la banane, le riz, le maïs, le cacao, le café, et la pomme de terre. Mais ces produits sont en grande partie destinés à l’exportation pour certains.

  • Les SOUPES, que l’on a le midi et le soir, et qui sont extrêmement variées : elles ne sont pas mixées, donc on y retrouve aussi bien toutes sortes de légumes, des pâtes, pommes de terre, du maïs, du poulet avec encore les os, d’autres morceaux de viande…

  • Les JUS DE FRUITS, qui sont très variés aussi, avec parfois des fruits que l’on ne connait pas en France (tamarindo, maracuyá, taxo, naranjilla, tomate d’arbre…), ou aussi des fruits exotiques (ananas, noix de coco, papaye, mangue…) que l’on connait mais que l’on ne produit pas.

  • Ainsi il y a une grande diversité de FRUITS en Equateur, dû à la diversité des climats à l’intérieur du pays, notamment entre la cordillère, et les zones basses de l’Amazonie et de la côte pacifique. Mais finalement, ils mangent assez peu de fruits, par exemple il n’y a jamais de fruits en dessert.

  • Le POULET, qui est énormément consommé, si bien qu’un équatorien mange en moyenne 1200 poulets dans sa vie ! Si on répartit ce chiffre sur 60 ans, ca fait un peu moins de 2 poulets mangés pas mois. Il y a quand même quelques façons de le cuisiner : au four, en sauce, pané… et même au coca cola !

  • Après le poulet viennent sûrement le bœuf, le cochon et le mouton. Le poisson n’est pas beaucoup consommé dans la cordillère, mais ils sont beaucoup plus consommés sur la côte tout comme les fruits de mer ! Malgré cela, moi qui ne suis pas fan de poisson, j’adore leur truite frite ici !

  • Le RIZ est également omniprésent, et même à tous les repas ! Même quand sur le menu de l’INAMHI je me réjouissais de voir des pâtes, on avait en fait une grosse assiette de riz, et quelques pâtes sur le côté !





La photo Usain Bolt !

Avec Roberto au site d'Ingapirca !!!

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